

Questions à se poser - PLU(i) - Renaturation des cours d’eau
Publié le 25 avril 2023 - Mis à jour le 12 juin 2023
- Thématiques
- Lutter contre l'artificialisation des sols et les îlots de chaleur et renaturer
- Préserver et renforcer les continuités écologiques, Trame verte et bleue
- Prévenir les risques naturels
- Étapes
- Quel diagnostic sur mon territoire ?
- Questions à se poser
- Document d’urbanisme
- PLU(i)
Cette fiche présente les questions incontournables pour s’assurer de la bonne intégration des enjeux « renaturation des cours d’eau » dans les différentes composantes du PLU(i). Elle est complémentaire des fiches « préconisations et exemples de rédaction ».
En amont du diagnostic
- Les porteurs de SAGE, syndicats des eaux et collectivités GEMAPI, la fédération de pêche, les services de l’Etat et le SCoT ont-ils été associés à ce sujet ?
- A-t-on connaissance d’actions ou études locales déjà menées et/ou en cours sur le fonctionnement hydraulique des cours d’eau et la reconquête de leur espace de mobilité (notamment restauration morphologique et restauration de la continuité écologique) ? Quelles conclusions tirent-elles (éléments fragmentant la continuité de l’écoulement ou empêchant la connexion entre le lit mineur et le lit majeur…) ?
- Des études complémentaires devraient-elles être menées pour affiner la connaissance des cours d’eau (ceux à ciel ouvert, ceux busés voire les anciens rus à rouvrir) ?
- Le réseau hydrographique est-il cartographié ? L’espace de mobilité des cours d’eau est-il connu, identifié/cartographié ?
En phase de rédaction
- Les cartographies du diagnostic identifient-elles les cours d’eau, leur espace de mobilité et leurs annexes hydrauliques ? Ainsi que les obstacles à l’écoulement ?
- Les cours d’eau et leur espace de mobilité sont-ils intégrés à la cartographie de la trame verte et bleue si elle existe ? Celle-ci est-elle elle-même reportée au document graphique, ou a minima prise en compte lors de la délimitation des enveloppes urbaines et à urbaniser ?
- Le diagnostic décrit-il l’état écologique des cours d’eau ainsi que les objectifs de bon état fixés par le SDAGE ? Dégage-t-il les enjeux et pressions relatifs aux cours d’eau ? (réservoir biologique, classement listes 1 et 2, cours d’eau à enjeu migrateur…) ?
- Fait-il référence aux études et actions déjà menées sur le fonctionnement hydraulique des cours d’eau et la reconquête de leur espace de mobilité ? Identifie-t-il les priorités de restauration des milieux aquatiques ?
- Les objectifs du PADD prennent-ils en compte les enjeux de préservation et de restauration des cours d’eau et de leur espace de mobilité, de façon transversale ?
- Le règlement graphique permet-il la préservation durable de ces espaces et la restauration de la fonctionnalité écologique des cours d’eau :
- par un classement en zone N, un indice de zonage ou une trame spécifique inconstructible ;
- par des outils de protection plus ponctuels (éléments de paysage, emplacement réservé, EBC…) ?
- Les mesures affichées par le règlement écrit concourent-elles à ne pas aggraver voire à atténuer les obstacles à l’écoulement identifiés dans le diagnostic ?
- Le règlement écrit permet-il d’encadrer strictement les possibilités de construction aux abords des cours d’eau :
- marge de recul suffisante avec inconstructibilité ;
- interdiction des remblais, affouillements, exhaussements, de recalibrage ou busage,… ;
- conservation des arbres existants ;
- bande de plantation à réaliser ;
- protection des fonds de jardin en bord de cours d’eau… ?
- Les orientations d’aménagement et de programmation (OAP) prennent-elles en compte la présence et le niveau de vulnérabilité des cours d’eau adjacents et concourent-elles à valoriser la présence de l’eau ?
- Le cas échéant, les servitudes d’utilité publique (SUP) pour créer ou restaurer des zones de mobilité du lit mineur d’un cours d’eau en amont des zones urbanisées sont-elles annexées au document ?